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Etre bénévole : pourquoi pas !

Mardi 8 avril 2014, après-midi

Echos des rencontres sur le bénévolat

 

1) Christine et Gérard (Août Secours Alimentaire, à Colombes) :

Christine : Comment est né Août Secours Alimentaire ? En 1994, à Paris, Pierre Lanne, un diacre, a vu un homme faire les poubelles. Il a appris que toutes les associations caritatives sont fermées en août.

10 ans plus tard, à la fin d’une messe à la Rue du Bac, avec Gérard, nous avons rencontré une femme pressée qui allait à Août Secours Alimentaire. Et nous avons eu la même idée tous les deux : pourquoi ne pas ouvrir un centre à Colombes ?

Nous avons rencontré Pierre Lanne à qui nous avons demandé s’il était possible d’ouvrir une antenne d’Août Secours Alimentaire à Colombes. Il a répondu positivement à condition que nous trouvions par nous-mêmes le financement. Nous avons aussi eu le feu vert du curé et de l’évêque.

Nous étions quatre pour démarrer. Et nous sommes toujours quatre. Nous avons cherché aussi des donateurs et des bénévoles.

Nous avons confié le projet à la soeur Rosalie Rendu, une religieuse de St Vincent de Paul qui a été béatifiée le 5 novembre 2003. Elle a sa tombe au cimétière du Montparnasse. Grâce à sa prière, on a toujours eu des bénévoles et de l’argent.

En 2013, il y a eu 1200 personnes suivies, dont 150 bébés. Et nous avons servi 5690 paniers repas.

Nous nous approvisionnons à la Banque Alimentaire et dans une grande surface. Nous préparons à partir de janvier. En août, il y a 2 équipes : celle qui prépare les colis, et l’autre qui distribue les colis alimentaires.

C’est important de partager un idéal commun. Nous prenons le temps d’accueillir et d’écouter les personnes. Il y a une buvette, un atelier pour enfants.

Il existe aujourd’hui 4 centres à Paris (XIII°, XV°, XIII°, XX°), un à Pantin (93), un à Créteil (94) et un doit ouvrir à Villejuif (94).

Gérard : je suis coach, conseiller, homme à tout faire. C’est un projet qui nous tient à cœur tous les deux.

Relation avec les personnes accueillies qui sont très diverses. Certains font une très grande distance pour faire venir chercher leurs repas.

Une fois en raccompagnant une famille, j’ai découvert qu’ils vivaient avec 7 enfants dans une cave.

Je suis en dette par rapport à tous ces gens-là, à la vie.

C’est une action commune de notre couple. C’est bien pour notre couple, de le faire ensemble. C’est bien aussi pour nos enfants et nos petits-enfants qui viennent nous aider. Cela les aide à ouvrir les yeux sur le monde.

Il y a des besoins en août, que ce soit pour un jour ou tout le mois. On se dit « Chic ! » à chaque fois qu’il y a un nouveau bénévole.

Alain : J'ai été marqué par le sourire des accueillants. On ne voit pas le temps passer. Ce fut la 1° année pour moi en 2013.

Gérard : On a demandé au curé que l’église Ste Marie des Vallées puisse rester ouverte. Il a accepté, à condition qu’il y ait une personne qui accueille personnellement à l’entrée. On a plein d’anecdotes à raconter.

 

Lire le témoignage de Denise

Emissions radio sur le bénévolat

Sites internet sur le bénévolat

Bibliographie du le bénévolat

Un coli alimentaire

Un coli alimentaire

Soeur Rosali Rendu (1786-1856)

Soeur Rosali Rendu (1786-1856)

Tag(s) : #Août Secours Alimentaire, #faim, #solidarité, #caritatif, #rencontre, #bénévoles, #Banque Alimentaire, #sourire
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